C'est impressionnant le nombre de gens qui sont restés bloqués à l'étranger. Professeurs en vacances dispersés un peu partout sur la planète, retraités en promenade à l'autre bout du monde... Quant aux groupes scolaires on a l'impression qu'ils voyagent de plus en plus loin : Dallas, New York, Pékin. Lorsque le tourisme spatial se développera, il sera peut-être assez pénible d'être bloqué sur la Lune.
Marque de la mondialisation, il y a beaucoup de circulation entre les pays et continents. Le blocage à l'étranger risque tout de même de coûter cher à certains : hôtel sur place, restauration... Comme certains l'ont bien remarqué, cette situation de force majeure démontre une véritable fragilité des sociétés modernes. A partir d'un élément, somme toute mineur en lui-même, une véritable paralysie s'en est suivie.
On peut s'attendre dans les mois qui viennent à la création de plans, à l'instar des plans Vigipirate, Biotox, Piratox, Piratome... afin de pallier une grave crise de transports.
7 commentaires:
C'est bien connu, plus une "mécanique" est complexe, plus la panne est importante. Il es est de même pour nos sociétés !
@ Dan. Les loueurs de voitures ont par exemple d'énormes soucis de logistique avec cette crise et se retrouvent avec des milliers de voitures à des centaines de kilomètres de leur point de départ. Ils vont peut-être perdre de l'argent dans cette opération. Tout le monde a été pris de court.
Je n'avais pas vu ce coté de cette "panne", et je suis sûr qu'il y en a d'autres hélas !
Il y a lgtemps que j'ai remarqué que les enseignants partaient de + en + loin avec leurs élèves. Il y a 15 ans une de mes petites filles est allée ainsi à Tahiti. C'était nouveau et hardi. La mode s'est encore développée depuis.
J'ai quand même soupçonné très fortement l'enseignant d'avoir cédé à sa fantaisie touristique plus encore qu'à la culture de ses élèves.
...Par ailleurs, à notre belle époque, les citoyens des pays les plus nantis ne sont pas loin de penser que l'homme maîtrise la Nature. Celle-ci sait nous rappeler que non.
Nous sommes abondamment abreuvés de catastrophisme depuis plusieurs jours sur le sort des touristes et des familles bloquées très loin ici ou là. Vous ne pensez-pas qu'on en fait un peu trop ?
Après tout, si la position est inconfortable, le risque est nul...il faut seulement quelques sous de plus pour tenir le coup - c'est sand doute là où ça fait le plus mal !!!....
O.G.
Ca fait mal aux porte-monnaies.
Je soupçonne même certains, restés en France, de ricaner sur les mésaventures des "touristes" bloqués à l'étranger. "S'ils partent loin, c'est qu'ils ont les moyens..." ! Il y a tout de même des cas où c'est problématique ( médecins bloqués à l'étranger, familles avec enfants en bas âge, etc ) .
A propos des groupes scolaires, je suis, comme vous, surpris de la distance où on les envoie. Cela me fait penser aux colonies de vacances où il faut maintenant proposer des activités très chères pour les animations. Il n'est pas du tout certain que ce tourisme à longue distance durera pendant des décennies.
Les profs ne sont pas les derniers à faire la leçon du "développement durable" à qui veut les entendre. mais il s'en trouve manifestement pour aller à l'autre bout du monde avec leurs élèves ... Bravo le bilan carbone. Et avec cela, ils se plaignent du manque de moyens ?
Surtout, je ne pense pas que ce soit le rôle de l'école d'emmener les enfants à l'étranger. Pour un séjour linguistique, en Allemagne, GB, Espagne, ok. Pour le reste, c'est du ressort des familles.
Pour revenir sur le volcan, c'est fou la propension des journalistes à s'émouvoir sur le sort des touristes. S'il y a un tremblement de terre à l'autre bout du monde, avec des milliers de morts, on en parle un peu. Si parmi les milliers de morts, il y a 10 touristes français, on en parle énormément ...
les médias nous font pleurer sur ces touristes bloqués à l'étranger.... est-ce pour nous faire oublier la misère qui reste bloquée chez nous ???.....
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