Les tendances récentes montrent que le monde économique considère parfois la création culturelle comme un élément de croissance. Entre une invention industrielle et une oeuvre d'art, il y aurait la même créativité à l'oeuvre.
Le monde économique cherche parfois à rationaliser les créations qu'il soutient, à leur assurer un succès inévitable. Une campagne publicitaire de grande ampleur à propos d'un film lui assurera presque inévitablement un certain nombre de spectateurs. Ces blockbusters*ont pour but de diminuer le risque, de le rendre marginal. Le mercredi, jour traditionnel des sorties de films, rappelle périodiquement ce phénomène. On est parfois surpris de voir que des films mauvais atteignent plusieurs millions d'entrées mais c'est une réalité.
La suite de films qui ont réussi participe aussi à ce phénomène. Camping 2 avec Frank Dubosc a de fortes chances d'être un succès car il part d'une base haute (Camping eut plus de 5 millions de spectateurs). On ne sait pas quand il y aura un "bienvenue chez les chtis 2 " ou un "Disco 2" ( deux millions d'entrée pour ce film tourné au Havre) mais il y a fort à parier qu'il y aura une suite. On reste dans le même système de rentabilité où les Américains, pays à forte tradition capitaliste, excellent : Scary Movie 1, 2, 3, 4... American Pie 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7... En France, la série des gendarmes ou des Fantomas avec Louis de Funès appartenait finalement au même processus.
Le succès amène l'argent mais l'argent contribue aussi à amener le succès.
*blockbuster : super-production à gros budget qui, par sa distribution, ses effets spéciaux ou la campagne de publicité accompagnant sa sortie, attire l'attention des médias et du public, même si le film s'avère être un échec financier.
Le monde économique cherche parfois à rationaliser les créations qu'il soutient, à leur assurer un succès inévitable. Une campagne publicitaire de grande ampleur à propos d'un film lui assurera presque inévitablement un certain nombre de spectateurs. Ces blockbusters*ont pour but de diminuer le risque, de le rendre marginal. Le mercredi, jour traditionnel des sorties de films, rappelle périodiquement ce phénomène. On est parfois surpris de voir que des films mauvais atteignent plusieurs millions d'entrées mais c'est une réalité.
La suite de films qui ont réussi participe aussi à ce phénomène. Camping 2 avec Frank Dubosc a de fortes chances d'être un succès car il part d'une base haute (Camping eut plus de 5 millions de spectateurs). On ne sait pas quand il y aura un "bienvenue chez les chtis 2 " ou un "Disco 2" ( deux millions d'entrée pour ce film tourné au Havre) mais il y a fort à parier qu'il y aura une suite. On reste dans le même système de rentabilité où les Américains, pays à forte tradition capitaliste, excellent : Scary Movie 1, 2, 3, 4... American Pie 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7... En France, la série des gendarmes ou des Fantomas avec Louis de Funès appartenait finalement au même processus.
Le succès amène l'argent mais l'argent contribue aussi à amener le succès.
*blockbuster : super-production à gros budget qui, par sa distribution, ses effets spéciaux ou la campagne de publicité accompagnant sa sortie, attire l'attention des médias et du public, même si le film s'avère être un échec financier.
5 commentaires:
"camping"...j'aime bien ces comédies "Franchouillardes" sans effets spéciaux et pas si loin de la réalité !!
J'ai bien aimé Camping 1, pas du tout Disco. Bienvenue chez les chtis, c'est correct mais un succès assez exagéré.
Je n’ai lu nulle part que « Disco » tourné au Havre fut un succès, mais plutôt un vrai « bide ».
La « critique » ne fut pas tendre comme elle ne l’est pas pour ces films sans autre ambition que celle d’amuser un moment, nonobstant le besoin impérieux de faire du fric avec la pellicule. On cultive donc dans le populaire, le sujet facile qui n’agite pas les neurones.
C’est ce qui fit le succès des « Gendarmes », notamment…mais bon ! ça va comme ça !...Des comédiens du « Splendid », aussi, quoique le « Père Noël » soit sur fond de grisaille. Autre époque, déjà !
Les américains me semblent plus ambitieux sur l’originalité des sujets développés, si on admet, aussi et en même temps, qu’il y a « à boire et à manger » dans bcp de leurs productions à gros budgets.
Par ailleurs, nous devons remarquer que nos compatriotes sont vraiment orientés à la nostalgie. De plus en plus ? C’est bien possible.
Regardez, en parallèle, le succès de la recherche généalogique.
Pour nos contemporains au travail en ce moment, les années 60…leur enfance ou leur jeunesse qui ne furent pas des années si faciles pour leurs parents, mais de plein emploi sans vrai souci du lendemain dans les entreprises…ce qui entraînait une atmosphère familiale en principe plus calme, moins stressée.
Ce fut précédemment l’avant-guerre pour ceux d’après-guerre…les années 20 pour ceux d’avant guerre…les années 1900 pour la génération précédente, etc…..
C’est la nostalgie du temps qui fuit, de la jeunesse qui se barre doucement, de la vieillesse, aussi, qui arrive ou arrivera bientôt et qui rend bien soucieux, aujourd’hui, amplifiant ainsi le phénomène…………
O.G.
Disco est un très mauvais film mais il illustre le fait qu'on peut faire venir au cinéma, grâce à une bonne campagne publicitaire, deux milllions de personnes pour voir un navet. En ajoutant les ventes de dvd, cela fait tencore plus de monde. Ils attendaient, il est vrai, le double de spectateurs.
Pendant ce temps, vous pouvez avoir réalisé un excellent film qui sera vu par 200 000 personnes mais sera resté confidentiel.
Pour la nostalgie, c'est valable effectivement à chaque époque. Il reste qu'on assiste à un mouvement de fond à décrypter. On en reparlera...
Alors là j'avoue ma totale incompétence puisque je n'ai pas vu ces films, de plus, ce n'est pas une campagne de pub qui me fera aller quelque part, cinéma ou autre, ce serait même le contraire jugeant qu'on fait trop de "bruit" pour une chose qui, peut être au départ pourrait être raté, mais pour s'en rendre compte il faut aller le voir, autrement dit retour à la case départ !
Enregistrer un commentaire