Florence Aubenas, journaliste et ex-otage au Liban ( le canard enchaîné avait raconté que sa libération avait coûté plusieurs millions d'euros), vient d'écrire un livre sur les salariés précaires dans la région de Caen. Elle ne pouvait écrire ce livre à Paris. Elle a vécu une expérience quasi-clandestine pendant six mois et a découvert que beaucoup de salariés vivaient dans des conditions difficiles. C'est relativement facile de découvrir la réalité qui nous entoure en se mettant en condition...et de repartir tranquillement ensuite.
Je préfère tout de même le parcours de Anna Sam, caissière dans la grande distribution et bac plus 5. Anna Sam n'a pas choisi ce métier et en a tiré un livre sur son expérience : " Les tribulations d'une caissière".
Je préfère tout de même le parcours de Anna Sam, caissière dans la grande distribution et bac plus 5. Anna Sam n'a pas choisi ce métier et en a tiré un livre sur son expérience : " Les tribulations d'une caissière".
Un extrait du blog de Anna Sam :
vous êtes du magasin ?
- Non, je range pour le plaisir
- Non je m'ennuyais, puis j'ai vu un carton alors je le mets en rayon.
- Non non, je suis juste venu passer le temps, je m'ennuyais chez moi...
- Non, non, je suis là pour le fun, je ne savais pas quoi faire de ma journée.
- Non je fais partie du décor.
- Non pas du tout, je fais les poussières des étagères pour le plaisir.
Oui la galère existe en Normandie comme ailleurs.
Oui la galère existe en Normandie comme ailleurs.
3 commentaires:
Ce n'est peut-être pas aussi facile que vous le dites, même si l'expérience Aubenas a duré peu de temps.
Elle, au moins, sait maintenant de quoi elle parle....
Cliquez sur le lien
.............et si elle sait de quoi elle parle, c'est déjà quelque chose.
J'ai cliqué sur le lien. Je comprends toutes les protestations et ttes les indignations, tous les écoeurements.
Mais c'est à côté de la question, ou plus exactement, Aubenas ne nie pas, je suppose, la situation d'une foultitude de jeunes journalistes exploités, ni celle des smicards ou diplomés sous ou non employés. Elle les découvre !...
Ce n'est pas à cette personne qu'il faut faire la guerre.
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