On se dit qu'on connait Le Havre et ses livres, qu'on en a fait le tour et patatras... On découvre qu'il existe un journal des Poilus du Havre de la Première Guerre mondiale. Cette publication s'appelait " la rosse". Je peux me tromper mais je crois que la bibliothèque du Havre ne possède pas ce journal. Il y aurait une étude très érudite à faire d'ailleurs sur les politiques d'acquisition au fil des décennies. La présence d'ouvrages est aussi marquante que leur absence.
Il est précisé que les "dessins, lavis et aquarelles qui illustrent les couvertures et les articles de « La Rosse » sont les œuvres des ex-étudiants havrais des Beaux-Arts de Paris". On se doute donc de la qualité exceptionnelle de cette œuvre qui a duré plusieurs années. Il existe encore une centaine de titres. Julien Saraben, né au Havre en 1892, est à l'origine de la collection qui subsiste.
Des renseignements sur la Rosse ici.
Il est précisé que les "dessins, lavis et aquarelles qui illustrent les couvertures et les articles de « La Rosse » sont les œuvres des ex-étudiants havrais des Beaux-Arts de Paris". On se doute donc de la qualité exceptionnelle de cette œuvre qui a duré plusieurs années. Il existe encore une centaine de titres. Julien Saraben, né au Havre en 1892, est à l'origine de la collection qui subsiste.
Des renseignements sur la Rosse ici.
4 commentaires:
Epatant ! Epatant !
Des vrais petits trèsors mé - ou plutôt in-connus.
C’est très bien d’en faire profiter tt le monde ici.
Compliments sincères.
Dans la nomenclature des journaux de guerre, le "Canard Enchainé" manque à votre liste alors qu'il est le seul à avoir survécu !
Otto.
@Merci Otto Il y a sûrement des trésors d'informations dans ce journal qui se veut non censuré.
Une mise en ligne complète de cette publication serait magnifique.
Qu’attendez-vous pour le faire ?
Il faut quand même noter que pour ne pas être, d’abord censuré, ou interdit, il fallait rester dans la ligne patriotique et se montrer très discret sur la souffrance des combattants et les hécatombes. Jouer un jeu.
C’est le côté déplaisant, aujourd’hui, de ces publications « patriotardes ».
Cela reste, évidemment, un très bon éclairage de cette période considérée sous l’angle de « « l’information. » ».
Otto.
@Otto Pour le faire il faudrait déjà le posséder !
Le travail, par son ampleur, relève plutôt d'une institution bibliothèque nationale ou municipale).
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