jeudi 28 novembre 2013

Une inspiration ferroviaire pour le fort de Sainte-Adresse ?

                               Fort de Sainte-Adresse. Copyright Gérard Leménager
Le fort de Sainte-Adresse. Une photographie de Gerard Leménager (copyright) intitulée Viaduc.


Le viaduc des arts à Paris
                                                             Le fort de Tourneville

 
                                                          Le lycée François Premier
 
Notre ami blogueur Gérard Leménager anime un site internet assez connu consacré notamment au quartier d'Aplemont. Il a publié, il y a quelques mois, une photographie qui a éveillé fortement ma curiosité. Il s'agissait des alvéoles du fort de Sainte-Adresse vues de côté et le cliché était intitulé "viaduc"...
 
Un internaute avait remarqué, sur le site Internet de Yllen, que ces alvéoles faisaient penser, par leur forme, au viaduc des arts à Paris. Pour y être allé il faut bien reconnaître que la comparaison est justifiée.  Ce viaduc parisien soutenait la ligne ferroviaire de Vincennes.
 
Ces éléments ne manquent pas d'intérêt. Il faut aussi ajouter que ces formes de voûtes se retrouvent aussi au fort de Tourneville et au lycée François premier. Il est assez étonnant que nul n'ait jamais remarqué cette similitude de formes entre le lycée François premier, le fort de Sainte-Adresse et le fort de Tourneville. Ce sont les mêmes entrepreneurs qui ont œuvré à la construction de ces édifices : Pierre Raverat (père de Georges Raverat ) et François Garnier ( l'oncle de sa femme).
 
Le point essentiel que j'ai noté est le suivant : Pierre Raverat travaillait à l'installation des chemins de fer à l'époque de la construction de ces édifices.... Il a notamment construit la ligne de Flers. N'aurait-t-on pas utilisé des techniques proches de celles des ouvrages de chemins de fer pour réaliser ces alvéoles en forme de viaduc  ?  
 
Cette idée que j'expose est assez novatrice et demande à être étayée et discutée.
 
 
 
                                                
                                              Le viaduc ferroviaire de Issy-les-Moulineaux
 
 
 
 
 
 
 
 

13 commentaires:

buddy2259 a dit…

Une très intéressante similitude il est vrai.

Bon après-midi Jean-Michel...!)

phyll a dit…

je prends le train en marche, mais il est vrai que ces comparaisons sont intéressantes !!!

Anonyme a dit…

Dans le même esprit, il y a aussi le viaduc de Issy-les-Moulineaux.

Catherine

harel a dit…

@Oui Buddy il y a un fort air de ressemblance

@Phyll cela change du train-train !

@Merci Catherine. Le viaduc permet de franchir un obstacle et de rejoindre deux points éloignés. Vous appréciez ce genre d'ouvrage?

GL a dit…

Avec cette étude, on ne regardera plus ces alvéoles de la même manière.
Merci d'avoir remis en valeur ces clichés.

harel a dit…

Bonjour Gerard. C'est grâce au cliché que tu as réalisé " viaduc" que cette idée est venue. Je pense d'ailleurs que c'est au fort de Sainte-Adresse qu'il y a la plus forte ressemblance. Les arches sont moins spectaculaires à Tourneville. Quant au lycée François Premier, cela a un style légèrement différent. Enfin, il y a des points communs avec cette succession d'arches. L'avis d'un architecte serait bienvenu. J'ai lu des ouvrages sur les constructions ferroviaires de la ligne le Havre-Paris mais il n' y a pas de renseignement sur une influence possible sur d'autres ouvrages. L'intérêt de la recherche est d'ouvrir de nouvelles voies.

jeanpaul76 a dit…

un travail collectif, très bonne collaboration.

Les voûtes de l'époque avaient la particularité d'être en brique avec une logique d'empilement maintenant l'on trouve plus facilement des pieds mais, les matériaux et l'élasticité du ciment ont permis ce genre de construction .

Allez Jean Michel peut être, se croiser un soir à la roue.
bonne soirée

DAN a dit…

Je suis les travaux de Gérard et en effet la comparaison est plaisante. La forme voutée dans l'architecture est très intéressante car elle a été utilisée depuis fort longtemps, elle permet des élévations très importantes (voir les cathédrales) qui, sans elle, ne seraient pas possible.
Ce n'est qu'au cours du XXè siècle qu'elle sera un peu délaissée, quand au XXIè siècle là on peut dire qu'elle a quasiment disparu et c'est fort dommage, car son côté esthétique n'est plus à démontrer.

Anonyme a dit…

Bien qu'ayant habité plusieurs années Issy, je me souviens que le viaduc commence au niveau d'une gare puis enjambe une rue mais je ne revois pas l'autre extrémité. Une partie des arches a été fermée et aménagée pour différentes utilisations.
En effet, je suis toujours admirative devant ces constructions.

Bon week-end.

Catherine

harel a dit…

@Jean-Paul Merci il s'agit en effet d'une collaboration. JE ne t'a ipas vu à la roue : il y avit moins de photographes présents que l'année dernière ai-je eu l'impression.

àDan Oui cette forme est intéressante. La comparaison est peut-être passée inaperçue car les forts n'étaient pas accessibles et qu'on ignorait qu'ils avaient les mêmes constructeurs.

@Catherine ces viaducs sont magnifiques. Celui de Mirville, près du Havre, est très impressionnant.

Anonyme a dit…

Je change de sujet. Avez-vous vu le reportage sur le port du Havre passé hier au journal de 13h sur France2 ? Il faisait partie d'une série sur les grands ports français diffusé tout au long de la semaine.

Catherine

Anonyme a dit…

Je viens de regarder le viaduc de Mirville que je ne crois pas connaître même si j'ai du y passer en train. Il me fait beaucoup penser à celui de Barentin.

Catherine

harel a dit…

Bonjour Catherine

Oui j'ai vu ce reportage. On apprend toujours quelque chose ( par exemple sur le travail des dockers). Par contre on est très souvent sur des poncifs : un port qui travaille sans arrêt, des travailleurs au service de la population de toute la France pour la nourrir et lui fournir des marchandises.

A vrai dire cela me fait penser aux années 1950 ce genre de reportages. Et cela me paraît assez "gêné aux entournures " dans la mesure où tous ces conteneurs qui déversent leurs produits asiatiques sont aussi le reflet d'un déclin industriel de l'Europe.
Il y a un décalage entre le retour au patriotisme (économique) et l'activité fortement internationale de la Marine marchande.