On apprend que c'est en 48 heures que le ministre de la Justice et de l'Ecologie auraient décidé de venir au Havre la semaine dernière. Est-ce une envie subite de voir la mer ? Déjà les deux ministres avaient rendu visite à Brest pour évoquer les pollutions marines. En fait, il s'agit plutôt d'une opération de communication où la ville du Havre sert de faire-valoir. Ce n'est pas grave mais cela indique tout de même une tendance "centralisatrice" de ces deux responsables de se considérer en territoire conquis un peu partout...
Mis à part ce petit accroc, on se réjouit que les ministres viennent au Havre. C'est plutôt bon signe. C'est mieux quand ils apportent de bonnes nouvelles mais, même lorsqu'ils n'apportent rien dans leur besace, leur présence montre qu'ils s'intéressent à la réalité.
Le problème viendrait peut-être du fait que "trop de venues de ministres tue la visite de ministre" ! A force d'en avoir reçu, à force de ne plus même pouvoir tenir un compte exact de leur nombre, leur venue a nettement moins d'importance qu'avant. Leur multitude a, en quelque sorte tué l'événement. Essayez de vous rappeler qui est venu ces quinze dernières années. Il y a, à peine, quelques noms qui surnagent... De manière paradoxale, on a beaucoup plus parlé du couac de la venue impromptue des deux ministres que du bon déroulement des dizaines de visites précédentes de ministres.
Cela me fait penser à une émission de télévision que je regardais cette semaine. J'y vois une tête qui me " dit quelque chose " sans me rappeler qui c'était. Il s'agissait de Thierry Breton, ancien ministre des Finances. On oublie vite les noms, les titres... à moins que le message soit fort.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire