mercredi 12 mai 2010

Où va le commerce en France ? 2010 Tendances actuelles évolutions


Il est assez intéressant d'examiner les tendances actuelles du commerce en France afin de mieux comprendre les évolutions.

Les sites commerciaux connaissent des chiffres d'affaire en baisse et des fréquentations moindres. En conséquence, les enseignes essaient de négocier à la baisse certains loyers dans les centres commerciaux. Cela explique, à mon avis, pourquoi certaines "cases " des centres commerciaux restent assez longtemps vides en attente d'une nouvelle enseigne.

Les centres commerciaux ont des coûts d'occupation importants. En effet, chacun aura notamment constaté qu'il faut une forte équipe de sécurité à l'intérieur de ces équipements. Les installations de climatisation etc coûtent cher à entretenir. Cela se répercute évidemment sur le coût des loyers.

Cette évolution négative a aussi tendance à freiner la création de nouveaux centres commerciaux. Il n'en reste pas moins qu'on continue à construire de l'immobilier de commerce alors que la consommation et le pouvoir d'achat n'augmentent pas. Comme je l'avais signalé il y a quelques mois, la concurrence, notamment publicitaire, se fait de plus en plus forte.

On évoque désormais en france la possibilité d'abandonner certaines surfaces commerciales ! Des magasins de périphérie risquent effectivement dans l'avenir de ne plus avoir d'activité commerciale... Certaines hypermarchés pensent même à réduire leur nombre de mètres carrés. On n'est pas du tout dans cette conjonction en région havraise pour l'instant.

Le commerce de périphérie souffre beaucoup de la crise car l'utilisation de la voiture baisse. Il se maintient encore car de nombreux ménages ( souvent jeunes ) ont quitté les centre-villes : ils vivent et se ravitaillent à la périphérie.

Les villes principales de Normandie ont des chances de voir arriver certaines enseignes qui pratiquent un maillage du territoire. Certains groupes veulent, en effet, être présents dans tous les territoires. Malheureusement, cela crée un effet d'uniformisation et on a l'impression que toutes les grandes villes finissent par se ressembler.

Le commerce de proximité a du mal à renaître dans les petites villes de moins de 50 000 habitants. Mais ce petit commerce est réclamé par la population car il donne un aspect vivant aux quartiers. Le principal reproche fait au commerce de proximité est le coût élevé des produits vendus. Le commerce de proximité peut, à mon avis, profiter de la réduction de l'utilisation de l'automobile. Le commerce de proximité devrait revendiquer son rôle d'animation de la ville et affirmer que son rôle ne se limite pas qu'au commerce. Il procure du lien social.

Les achats se font de manière de plus en plus raisonnée et de moins en moins au coup de coeur.

Le commerce par Internet continue à se développer fortement. Les surfaces de vente, réelles, commencent à le sentir.

Pour terminer, un équilibre entre la périphérie des villes et leur centre est à conseiller. Une jonction entre Internet et le commerce de proximité est envisageable. Ce processus reste encore embryonnaire. De nouveaux concepts sont à créer : à quand un magasin avec des produits pour les seniors ?

4 commentaires:

DAN a dit…

Une analyse sur le et les commerces pertinente, je mettrais l'accent plus particulièrement sur le commerce de proximité, car c'est lui qui donne la vie à la cité, il n'est qu'à voir les quartiers sans commerce et sans vitalité non plus !

Anonyme a dit…

En circulant en France, on peut remarquer que des grandes enseignes en hyper créent - plus près des centre-ville, mais à une certaine distance encore - des surfaces plus modestes pour y attirer une clientèle de quartier, ou proche. C'est assez récent.
Le commerce du centre-ville ne se justifie plus, hélas dans l'alimentaire - sauf sur du haut de gamme et à des prix justifiés par la qualité mais dissuasifs - mais par contre en commerces de marques, plus luxueux, principalement dans l'habillement femme ou des spécialités + spécifiques ou spécialisées.
Comme nous allons vers la santé à 2 vitesses, - ce qui est largement entamé - nous nous dirigeons, aussi, vers le commerce à 2 vitesses, le bon marché, la camelote, en périphérie, la qualité en centre-ville qui reprend vie ou s'affirme.
O.G.

phyll a dit…

je ne peux que défendre les commerces de proximité (je prêche pour ma paroisse !) et y faisant de plus en plus souvent mes emplettes, je dépense moins d'argent !!! car moins de tentations inutiles !!!

jps a dit…

BOYCOTTEZ !!!!