dimanche 23 août 2009

La mode au Havre dans les années 1920

C'est avec plaisir que je vous présente ce catalogue des Nouvelles Galeries du Havre de l'hiver 1927. Il présente les nouveautés pour femmes et hommes. Il vous suffit de cliquer sur les photos pour voir les détails. Ce serait bien de disposer des catalogues de jouets des années 1970 et 1980 des Galeries et du Printemps. Il y en a peut-être parmi vous qui en ont dans leurs greniers !

Cet article est dédié à Fabienne et à Geo.

On consultera évidemment le site internet de Geo sur l'historique de ce magasin:










































5 commentaires:

geo a dit…

Merveilleux, fabuleux, je n'ai pas d'autres mots !!!

Quelle chance d'avoir trouvé ce catalogue. Ca doit être une exemplaire quasi unique.

Les Galeries du Havre (qu ine s'appeleient pas encore Nouvelles Galeries, ni Galeries Lafayette) proposaient un style très à la mode. C'est du plus pure style 1920, Charleston, un style magnifiquement bien incarné sur le paquebot ILE DE FRANCE.

En 1927 il n'y avait pratiquement aucune photo, seulement des illustrations, d'ailleurs on remarque la posture et la forme des mannequins. On est bien loin des critères de beautée d'aujourd'hui qui font des femmes des "squelettes".


J'aimerai trouver un jour une photo de l'intérieur des Galeries du Havre (celles d'avant guerre). A l'image de l'extérieur, l'intérieur devait être très interressant à regarder.

Merci Jean Michel pour cette trouvaille.

@+ Geo

phyll a dit…

super sympa ce catalogue !!! et à l'époque, le couvre-chef était à l'honneur !!!
à demain ! ,o)

Anonyme a dit…

Mais oui, le couvre chef était à l'honneur. Ou plutôt, il allait de soi.
La femme convenable devait porter un chapeau, et, en 1927, un chapeau dit "chapeau cloche".
Une femme sans chapeau, dite "en cheveux" était méprisable.
Chez les hommes : Le bourgeois, ou celui qui se prétendait tel - le fonctionnaire, par exemple, même si son salaire était égal ou inférieur à celui de l'ouvrier - portait un chapeau. Celui qui portait une casquette était sans contestation possible un ouvrier.
Le "navigateur" (l'employé navigant du paquebot) s'installait entre les deux.
Le couvre-chef était une indication de classe sociale nettement tranchée, jusqu'au bulletin de vote inclus (je caricature un peu, mais c'était ça !).
Les "Galeries" étaient le magasin du Havre que l'on pourrait aujourd'hui comparer aux Galeries Lafayette. La ville ne manquait pas de bazars (dont rue de Paris...pour l'instant, j'oublie son nom) destinés, quant à l'habillement, à la confection, à la clientèle modeste.
En somme : chacun à sa place.
D'autres pages du catalogue présenté s'inspirent complètement du style "Arts Déco" (l'éclairage, notamment).
Comme à Paris, c'est là que l'on conduisait les enfants havrais pour voir les jouets.
Otto Graf.

Anonyme a dit…

Je me permets d'ajouter un petit truc.
Il ne faut pas s'étonner de l'apparence des mannequins féminins sur le catalogue présenté.
La mode était déjà à la minceur.
C'est une des conséquences sociologiques de la guerre de 14-18 qui a "libéré la femme" au plan vestimentaire en la dégageant de l'emprise dominante masculine, et de la société qui faisait de celle-ci un objet précieux (la femme objet...) et vouée à l'éducation exclusive des enfants, la servitude du mari, et le "paraitre" du couple. Chez les gens qui comptaient et qui donnent le ton.
Or, 14-18 a mis la femme un peu partout, en commençant par les usines, à la place de l'homme envoyé au front.
La libération (partielle) de la femme commence là, au début de ce que l'on a appelé "les années folles".
Rappelez vous du roman d'après-guerre (fort médiocre) de Victor Margueritte qui fait aujourd'hui sourire : "la garçonne" (allusion à la coiffure d'un garçon) et qui à l'époque fut traité comme un énorme scandale et dans bien des milieux comme une oeuvre "pornographique".
Ainsi va la vie....
Otto Graf

phyll a dit…

Salut Jean Mich,
ta balade organisée sur le site de Soquence était superbe !!! j'ai découvert des lieux inconnus !!!
merci !! à + pour d'autres balades !!!