dimanche 11 janvier 2009

200 000 cafés en 1960 en France et 41 000 en 2008


En me promenant en ville, j'ai vu que plusieurs cafés étaient à vendre ou avaient fermé leurs portes au Havre. La baisse de pouvoir d'achat, l'interdiction de la cigarette, le commencement d'une crise ont fragilisé ces établissements. Ils représentent pourtant un avantage du mode de vie de notre société. Lieux d'échange et de dialogue, ils constituent un endroit d'expression, de discussion ( de contestation?) et de convivialité. Ce phénomène semble montrer la progression de l'individualisme. Chacun chez soi, soirées entre amis, pas de sorties... Les bars de lycée disparaissent mais certains jeunes se "défoncent" à l'alcool. Cherchez l'erreur. Les brasseries sont peut-être des " lieux de régulation " d'une ville.

Il y a un article de la presse havraise à ce sujet à lire aujourd'hui.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis né dans une maison où le rez-de-chaussée était un café bar. L'ambiance (pas toujours calme ma foi)de ce "commerce" a donc bercé toute mon enfance et adolescence. Le patron du café étant, par ailleurs, président du comité des fêtes du quartier. Il organisait des manifestations sur la place d'en face, et son café bar était pour beaucoup dans la réussite de ces fêtes.
Toute un époque..........

harel a dit…

Oui les bars de quartier, c'était très pittoresque. Je pense souvent aux anciens cafés qui existaient lorsque je me promène dans certaines rues. Ils ont été remplacés par des garages, des habitations.

Anonyme a dit…

Le bistrot, c'était sympa, oui.
Doit-on pour autant se désoler de leur diminution en nombre ?, et qui sont remplacés qqfois par d'autres formules.
Repaire d'habitués, non ? repaire aussi de poivrots, souvent.
Toujours pareil : les bon clients paient pour les excès de ceux-ci, qui se poivrent souvent ailleurs, y compris chez eux. Mais la morale apparente, la morale visible est sauve !