vendredi 28 novembre 2008

Manque de médecins : un exemple


Pour diminuer les dépenses de santé, pour équilibrer le budget de la sécurité sociale, le gouvernement Pompidou instaura un numerus clausus (nombre fermé en latin) qui fixait chaque année le nombre d'étudiants en médecine admissibles en deuxième année. Ce numerus clausus est passé de 8 000 en 1972 à 3 500 en 1992. Alors que la France risque de subir une terrible pénurie de médecins d'ici à 2012, les universités n'en formeront,d'ici là, que 35 000 alors que 75 000 vont partir à la retraite. Le quota passera à 8 000 en 2010-2011 mais cela sera-t-il suffisant?

On apprend à la radio, aujourd'hui, que le seul médecin de Rouelles, commune associée au Havre, va partir (il ne prend pas sa retraite mais s'occupera de médecine du travail). Cet exemple montre que l'impéritie de la plupart des gouvernements depuis plusieurs dizaines d'années provoque une situation très difficile dans le secteur médical. Il y a un manque évident de réflexion et d'action sur le vieillissement actuel de la population, ses conséquences médicales, et sur l'avenir.

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