mardi 28 octobre 2008

Le conseil municipal du Havre du 27 octobre 2008 perturbé

La séance du conseil municipal du Havre du lundi 27 octobre 2008 a été une nouvelle fois perturbée. Une centaine de personnes ont protesté à l'intérieur de l'enceinte. Des familles de quatre écoles menacées de fermeture ou de regroupement étaient présentes. Cela représente plusieurs quartiers dans la ville. Des membres du personnel du groupe hospitalier du Havre se trouvaient également présents.

L'ampleur et la répétition des contestations, au fil des derniers conseils municipaux, ne manquent pas d'étonner et rappelle les heures difficiles des débuts de la première mandature, entre 1995 et 2001. A l'époque, l'équipe municipale faisait ses premières armes et ne s'était pas encore imposé sur le terrain. Il fallut du temps pour trouver ses marques. Désormais, il s'agit d'un phénomène nouveau qui s'explique peut-être par un manque de concertation et, de manière plus inquiétante et plus profonde, par une "moindre présence" sur le terrain. En effet, être au courant, en amont, de futurs risques de problèmes permet, en général, de les désamorcer.

Un retour à des situations moins conflictuelles est souhaitable. Mais d'autres sujets épineux s'annoncent. Un projet d'un coût astronomique continue notamment à être envisagé alors qu'une crise de grande ampleur, dont tous vont souffrir, a éclaté. D'autres sujets, comme l'extension de la zone de stationnement payant, risquent dans l'avenir de créer de nouvelles contestations dans des quartiers de l'ouest de la ville. Semez le vent...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

quel est ce projet au cout astronomique ?

Anonyme a dit…

"Le conseil municipal du Havre du 27 octobre 2008 perturbé"

Mais pas par ceux que l'on croit :

Alors que nous, les parent d'élèves et les instituteurs d'Anatole France, Bayard, Colette, Francis Carco, Pauline Kergomard et Marie Laurencin sommes venus manifester notre mécontentement contre les projets de fermetures ou regroupements de nos écoles, nous n'avons pas été écoutés. Accompagnés par le personnel du Groupe Hospitalier du Havre, où plusieurs centaines d'emplois sont menacés, nous avons durant plus d'une heure hurlé notre désarrois face à ce qui doit être considéré comme un drame pour la scolarité de nos enfants. Nous n'avons eu de cesse de demander des réponses à monsieur Rufenacht, nous avons crié nos interrogations, nos revendications...

Face à nous, bien calé dans son fauteuil, en partie caché par son écran d'ordinateur, Le maire du Havre, Antoine Rufenacht, n'a affiché que mépris, dédain et ignorance. Plaisantant de temps à autre avec ses amis, lançant par-ci par-là un sourire amical à une connaissance, il a continué son ordre du jour comme si les 150 à 200 personnes massées devant lui n'existait pas ! Nous sommes tous des havrais, mais pour monsieur Rufenacht, nous n'existons pas ! Et c'est bien cela, au delà des revendications des uns et des autres, qui a perturbé très fortement le conseil municipal. Il sait ce qu'il fait ce monsieur en agissant ainsi. Il sait que son arrogance ne fera qu'amplifier la protestation, et il en joue. Il sait très bien que si une suspension de ses projets de fermeture ou une promesse de concertation avec les acteurs concernés est rapidement apportée, nous partirons et le laisserons terminer tranquillement ses débats. Hélas, le seul moment où nous avons senti que finalement il nous avait peut être "aperçu", se fût pour accuser l'opposition d'avoir fomenté cette "tentative de putsch".

Navrant...

Alors que nous étions tous venus dans l'espoir d'être entendus, rassurés, monsieur Rufenacht nous a démontré qu'il était un grand "stratège" en matière de "politique politicienne", n'accordant qu'au dernier moment au personnel de l'hôpital la promesse d'un rendez-vous avec une délégation, et ne nous lançant à nous, parents d'élèves, qu'un regard haineux en guise d'au revoir.

Nous reviendrons !

harel a dit…

Bonjour Geo, je pense à la tour et j'évoquerai peut-être celle-ci dans un futur billet. Ce sera l'occasion d'en discuter.