mardi 8 juillet 2008

L'armada de Rouen vue par un Havrais...




C'est en arrivant en train de Paris que je me suis arrêté à Rouen. L'Armada a très bien été annoncée à la gare du Havre où il y avait un stand et à la gare Saint-Lazare où des prospectus étaient distribués. Dans ce dernier lieu, des grandes affiches indiquaient l'événement. Les trains sont pleins en ce moment et de nombreux voyageurs parisiens viennent visiter Rouen.

A Rouen, on arrive vite sur le lieu où se trouvent les magnifiques voiliers. Il y a un peu de monde à 10 h 30 sur les quais mais l''après-midi sera " terrible " avec une foule immense. Je n'ai visité aucun navire car les files d'attente étaient très longues. Ce signe montre le succès. Connaissez-vous beaucoup d'événements en Normandie où il y a des files d'attente d'une heure et demie? A Paris, seules les grandes expositions artistiques attirent autant.

Il y a le plaisir des yeux de voir ces bateaux à voile qui se suffit à lui-même. Il n'a pas vraiment plu dans la journée de dimanche à Rouen tandis que Le Havre, d'après ce qu'on m'a dit, se trouvait sous les averses toute l'après-midi !
J'ai regagné mon hôtel assez tôt car il se trouvait assez loin du centre-ville. Hugues Auffray, le feu d'artifice et les dance-floor seront pour une autre fois. L'avantage de l'armada est qu'il y a tellement de choses à faire qu'on repart en se disant qu'on est loin d'avoir épuisé toutes les richesses de l'évenement. Il faudra donc revenir une nouvelle fois pour butiner parmi les activités proposées.

J'ai trouvé que l'organisation s'améliorait d'armada en armada. La dernière fois, la communication m'avait semblé moins bonne. Je ne sais pas s'il y a plus ou moins de monde qu'à la dernière manifestation de ce genre. Personne parmi les gens que j'ai rencontrés n'était d'accord sur ce point ! On trouvait facilement de la place dans les bars et les brasseries. Il y a certainement un problème de pouvoir d'achat car les gens se promenaient mais ne semblaient pas très prompts à consommer. Quant aux personnes avec qui j'étais, nous sommes partis d'un bar très nouveau et "branché" des quais de Seine car on a attendu une demi-heure sans être servis. Plusieurs serveuses ont pris la commande mais on n'a jamais rien vu arriver ! Enfin, cela n'a rien de grave car la journée a paru très agréable. Une personne de ma connaissance m'a même dit : " Cela a été un des plus beaux jours de ma vie ".

L'installation de distributeurs automatiques de billets aurait beaucoup servi mais je n'en ai pas trouvé. On se rend compte, en se promenant le long de la Seine, que la ville prend conscience de son fleuve et le met en valeur au fur et à mesure. Il reste encore beaucoup à faire car la grande route, la voie ferrée et un système d'escaliers des ponts assez complexe rend les cheminements piétonniers un peu difficiles . A Rouen, comme au Havre et dans de nombreuses villes, l'automobile dirige l'organisation urbaine. Les deux-roues viennent en seconde position grâce à des lobbies et la nécessité d'économiser l'énergie. Quant aux piétons ils sont le plus souvent réduits à la portion congrue.

En tout cas, je vous invite tous à venir voir l'armada. Vous ne le regretterez pas. Je remercie notamment Patrick Herr et son équipe de mener à bien ce projet fantastique depuis de nombreuses années. Il mériterait d'avoir son buste sur le "pont des bustes " que j'ai découvert avec plaisir.








1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est avec plaisir que je découvre votre blog. Beaucoup d'anecdotes sympas et de documents précieux. Je reviendrai fouiller davantage un peu plus tard... J'ai ajouté un lien vers ce blog dans mon article du jour à propos de l'Armada.